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Douglas Kennedy: «Nous ignorons les signes d’un désastre à venir»

Le célèbre écrivain américain Douglas Kennedy revient avec un roman d’anticipation glaçant de réalisme. Il évoque également sa passion pour le français et la culture européenne.

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Journaliste au Soirmag Temps de lecture: 6 min

Le nouveau roman de Douglas Kennedy s’ouvre sur ce constat : en 2045, les États-Unis n’existent plus. Suite à une nouvelle guerre de Sécession, le pays a été scindé en deux régimes distincts. Sur les côtes Est et Ouest, la République prône la liberté mais surveille constamment ses citoyens. Dans les États du centre, la Confédération vante sa non-surveillance de la population, mais les valeurs chrétiennes y règnent en maître. Avortements et changements de sexe sont notamment interdits. C’est dans ce contexte de tension extrême que l’agent Samantha Stengel, des services secrets de la République, se voit confier la mission d’éliminer une cible du camp adverse. Une tâche particulièrement périlleuse.

En fin analyste de la fracture présente au sein de la société américaine, Douglas Kennedy dévoile un roman se déroulant dans un futur pas si lointain, qui pourrait se concrétiser plus vite qu’on ne le pense. Bien que le constat puisse paraître pessimiste, le célèbre auteur se dit au contraire lucide quant à l’évolution de notre société.

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