Colette Braeckman: «Le Congo, c’était mon rêve de journaliste»
Colette Braeckman, reporter au « Soir », raconte cinq décennies d’aventures journalistiques, principalement en Afrique centrale. Des Mémoires entre truculence et émotions.
Il y a quelques semaines à peine, « Madame Colette » était au Congo pour couvrir l’élection présidentielle et interviewer Félix Tshisekedi, réélu. Monument de la presse belge, la journaliste passionnée, retraitée mais toujours active au sein de la rédaction du « Soir », n’en a donc pas fini avec le métier, toujours prête à rendre un texte à temps et à dénicher l’information là où elle se trouve, à savoir sur le terrain. Le terrain, elle l’a fréquenté toute sa carrière, avec des reportages en Amérique latine, en Asie du Sud-Est, au Portugal, en Roumanie ou en Afrique. Depuis petite, elle imaginait que l’écriture et les voyages feraient le sel de son existence. Elle n’a pas eu tort d’y croire, quitte à pousser des portes que d’aucuns imaginaient pour toujours closes.
La Congo a vécu des élections chahutées fin décembre. Quel regard portez-vous sur ce scrutin ?