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Le naufrage du Bugaled Breizh

Un chalutier de 24 mètres coule en quelques secondes. Fortune de mer ou mensonge d’État ?

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Chroniqueur Temps de lecture: 7 min

Jeudi 15 janvier 2004, 12h25 (heure anglaise). Le chalutier « L’Éridan » est en pêche au large du cap Lizard, au sud-ouest de l’Angleterre. Soudain, une voix angoissée résonne dans la VHF du bord. « Viens vite, on chavire. Viens vite ! » Puis plus rien… C’est la voix d’Yves Gloaguen, le patron d’un autre bateau de pêche, le « Bugaled Breizh » (« Enfants de Bretagne » en langue bretonne). Serge Cossec et lui se connaissent bien. Ils viennent tous deux de Loctudy. Le capitaine de l’Éridan met aussitôt le cap sur la position du chalutier en difficulté, mais 40 minutes plus tard, en arrivant sur zone, à une trentaine de kilomètres des côtes anglaises, il n’y a plus rien, sauf quelques débris remontés à la surface et une tache de gasoil qui s’élargit sur les flots…

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