«The Suicide Squad»: quelque part entre Peckinpah et Gilliam
« The Suicide Squad », 20h30, RTL-TVI.
Née d’un laboratoire post-nazi, une créature tentaculaire enfle dans un bunker sur l’île sud-américaine de Corto Maltese, sous la houlette d’un monarque mi-fou mi-romantique, lui-même sous la protection rapprochée d’un généralissime anti-Washington ne rêvant que d’une chose : lâcher la bête contre l’Oncle Sam. Inutile de préciser que plus au nord, on surveille de près l’affaire, au point d’y envoyer un « détachement suicide » depuis la prison de Belle Rive, où sont rassemblés les pires criminels connus. Comme toujours, les « volontaires désignés » n’ont pas le choix, vu qu’on leur implante dans la nuque un bidule explosif qui se déclenche à la moindre incartade. Dès leur arrivée à pied d’œuvre, les « missionnaires » essuient leurs premières pertes tandis qu’ils font la connaissance d’une « meneuse de rats » étant, elle, une vraie opposante politique à desseins démocratiques.