«Elvis»: Austin Butler ressuscité le «King»
« Elvis », 21h10, France 2.
Las Vegas, 1997. Dans sa chambre d’hôpital, le dénommé Andreas Cornelis van Kuijk vit ses dernières heures. Ce personnage aux origines néerlandaises très nébuleuses est mieux connu sous son pseudo de Colonel Parker, l’imprésario d’Elvis Presley, décédé 20 ans auparavant. Tout en agonisant dans la misère, il revient sur les débuts difficiles du célébrissime rockeur, alors que lui-même dirigeait un cirque ambulant dont la star du micro et de la guitare était le « countryman » canadien Hank Snow, ne supportant pas les déhanchements incongrus de ce « gamin venu de nulle part » qui se fait rapidement d’autres « ennemis ». Comme le sénateur James Eastland, certes démocrate mais sudiste avant tout et défenseur de la ségrégation raciale, voyant de son (très) mauvais œil les liens du chanteur élevé au gospel avec ses potes afro-américains de ce rock’n’roll émergeant, B.B.