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Plus de 61.500 personnes signent une pétition pour l’annulation d’un concert de Bertrand Cantat

Le concert est prévu dans la Manche, en mai, au festival Les Papillons de nuit.

Temps de lecture: 2 min

Plus de 61.500 personnes ont signé une pétition demandant l’annulation d’un concert de Bertrand Cantat au festival les Papillons de nuit prévu dans la Manche en mai et dont les organisateurs ont confirmé mercredi à l’AFP la programmation.

« En mettant en lumière Bertrand Cantat, vous banalisez les violences faites aux femmes et vous les cautionnez », dit le texte de la pétition en ligne lancée sur change.org quelques jours après l’annonce mi-février de la programmation du festival de Saint-Laurent-de-Cuves.

Le texte, dont le nombre de signataires ne cessait toujours d’augmenter mercredi, évoque notamment les coups mortels à l’actrice Marie Trintignant, pour lesquels le chanteur a été condamné par la justice lituanienne, le suicide de son ex-épouse, et un article du Point du 17 février affirmant qu’une « main courante » a été déposée contre le chanteur par une femme souhaitant « se protéger ».

L’artistique, seul critère de sélection pour les organisateurs

Les signataires s’indignent en particulier du fait que le festival, qui a attiré 68.000 personnes en 2017, selon ses organisateurs, présente sur son site internet l’ex chanteur de Noir Désir comme un homme « qui n’a rien perdu de son spleen, de sa rage et de son esprit critique ».

Interrogé mercredi par l’AFP, le festival a confirmé qu’il maintenait ce concert. « Nous considérons que notre seul critère de choix doit être celui de l’artistique », argumentent les organisateurs dans un communiqué. « Nous programmons un artiste libéré de toute obligation judiciaire, comme d’autres artistes le sont également », poursuivent-ils.

Libéré en 2007 de la prison de Muret (Haute-Garonne), Bertrand Cantat avait purgé plus de la moitié de sa peine après avoir été condamné à huit ans de prison par la justice pour les coups mortels portés à sa compagne d’alors Marie Trintignant en 2003.

Avec l’AFP

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