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Celui qui a enfourné un chaton à 200 degrés estime qu’il y a «des choses bien plus graves» dans la vie

Sprotje était resté 15 minutes à rôtir dans un four avant d’être secouru.

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Le chaton de 10 mois « était parfois embêtant ». Une explication basique pour justifier d’avoir enfermé Sprotje dans un four chauffé à 200 degrés. Et ce pendant une quinzaine de minutes. Les faits avaient été largement relayés dans les médias et avaient choqué de nombreux lecteurs. La scène s’est déroulée à Courtrai, en Flandre, lors d’une fête entre amis.

« Ce qui est fait est fait »

Het Laatste Nieuws a retrouvé le jeune homme qui a réalisé cet acte de cruauté. Il revient sur le fil des événements : « Je l’ai donc enfermée dans la salle de bain car elle était parfois embêtante ». Avant de vriller : « Pourquoi je l’ai finalement mise dans le four ce soir-là ? Je ne sais pas. Je ne sais pas à quelle température était le four, mais il n’était certainement pas à 200 degrés », conteste celui qui risque jusqu’à six mois de prison, 16.000 euros d’amende et une interdiction à vie de détenir des animaux, comme le note RTL.

« Ce qui est fait est fait », continue celui qui est également soupçonné d’avoir joué avec le chaton comme s’il s’agissait d’un vulgaire ballon de football. « Il y a des choses bien plus graves, comme poignarder ou abattre quelqu’un », tente-t-il de dédramatiser. Fataliste, il « comprend qu’il y ait un procès » et il « acceptera sa peine ».

Plus de 12.000 euros récoltés

Sprotje a finalement été sauvée par un participant à la fête qui a entendu les plaintes de l’animal. Placé dans la douche, le chaton a dû attendre deux jours avant d’être emmené chez un vétérinaire. La chatte de dix mois « souffre de graves blessures », expliquait ce samedi 9 juin le Dr. Valérie Huvaere, mais devrait s’en tirer. Un financement participatif a par ailleurs été lancé pour payer les soins de l’animal et les frais juridiques. Plus de 13.000 euros ont déjà été récoltés. L’objectif initial n’était que de 500 euros.

Une enquête a par ailleurs été ouverte à la suite d’une plainte déposée par la vétérinaire, le propriétaire du chaton et même le bourgmestre de Courtrai dont « le cœur saigne quand il voit comme Sprotje a été torturé ».

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