Le boss d’AB3 défend l’émission «Miss Belgique» et dézingue Mario Barravechhia, juré et ancien de la Star Ac’
La cérémonie qui désigne annuellement la plus belle femme de Belgique a connu un opus plutôt mouvementé cette année.
Côté AB3, on fait le gros dos. On laisse passer l’orage et avec lui les critiques qui ont plu sur les réseaux sociaux pendant la cérémonie qui se déroulait ce samedi 12 janvier à au théâtre Plopsa, à La Panne. Retransmis en direct sur la chaîne francophone, l’événement a été épinglé pour son manque flagrant de moyens. Philippe Zrihen, directeur des programmes chez AB3, s’en explique à nos confrères de Sudpresse dans une interview vérité. Pour l’anecdote, c’est Miss Anvers, Elena Castro, qui a été sacrée Miss Belgique 2019.
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« Nous n’avons pas à rougir »
« Fancy-fair », « kermesse de village » : on vous avait prévenus, les mots à l’encontre de la cérémonie étaient durs. « Les moyens déployés pour Miss Belgique ne pourront jamais être les mêmes que ceux de TF1 », raisonne le patron d’AB3 qui note que la version belge « souffre d’une comparaison avec l’élection de Miss France », présentée par Jean-Pierre Foucault depuis de nombreuses années maintenant.
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« Certains se font un malin plaisir à comparer les deux élections. C’est un peu facile et après cinq ans, cela frôle l’acharnement. J’invite les mêmes à jeter un œil sur ce qui se fait dans d’autres pays et ils verront que nous n’avons pas à rougir ! », pointe Philippe Zrihen lors de cette même interview accordée à Sudpresse. Toujours est-il qu’une critique s’est fait entendre à l’intérieur même du concours de beauté : l’invité de la soirée, Mario Barravecchia, ne s’est pas montré tendre envers l’organisation.
« Il peut nous remercier de l’avoir invité »
Rappelez-vous, il avait participé à la première saison de la Star Academy, diffusée alors sur TF1. Il avait su mener sa barque jusqu’en finale, où il avait dû s’incliner face à Jenifer. C’était le 12 janvier 2002. Près de 17 ans plus tard, jour pour jour, il faisait donc partie du jury de Miss Belgique 2019. « J’avais l’impression d’être à une fancy-fair. Je comprends les critiques des téléspectateurs. Et puis, c’est très flamand… », avait-il notamment déclaré après coup dans un entretien accordé à Ciné-Télé-Revue. Des propos qui n’ont pas plu à l’homme fort d’AB3. Il le fait savoir :
« Je trouve ses déclarations fort peu élégantes pour quelqu’un qui n’est finalement rien d’autre qu’un candidat de téléréalité tombé dans l’oubli et qui tente un improbable come-back. Ses allégations ne correspondent pas à l’accueil qui lui a été réservé. J’attends d’ailleurs de voir dans quelles autres émissions de télévision il pourra renouveler le playback de son single. Je pense que son passage à Miss Belgique est déjà collector et qu’à ce titre, il peut nous remercier de l’avoir invité ».
Et en 2020 ?
Pour l’heure, la chaîne ne s’est pas encore engagée pour la cérémonie de Miss Belgique 2020. AB3 entend d’abord travailler sur le fond et sur la forme. L’objectif : « Veiller à ce que l’élection soit pensée davantage comme une émission de télévision et non comme un spectacle conçu uniquement pour le public présent dans la salle ».
Et puis également « s’impliquer » plus, notamment « sur la façon de présenter plus en amont les candidates afin que l’enjeu soit plus prégnant pour les téléspectateurs ». Reste donc à voir si les téléspectateurs, de plus en plus souvent internautes durant les heures de diffusion, apprécieront les efforts fournis pour le prochain opus. Et si les réseaux sociaux se transformeront, à nouveau, en moqueries et en bons mots.
