Akrotiri, le Pompéi grec
Sur l’île de Santorin, la ville entière fut ensevelie par une éruption volcanique vers 1.500 avant J.C.
Dès le XIXe, la découverte fortuite d’un mur très ancien avait alerté un géologue français. Mais il fallut attendre le siècle suivant pour que des fouilles soient entamées. En 1967, Spyridon Marinatos entreprenait en dépit du scepticisme de ses confrères, des recherches archéologiques sur l’île de Santorin. Le professeur à l’université d’Athènes était persuadé depuis des décennies que la civilisation des Cyclades avait été détruite par une éruption du volcan de Santorin ainsi que par le tsunami qui avait suivi.
Le 25 mai 1967, il entamait ainsi des fouilles non loin du village actuel d’Akrotiri, là où aurait pu se situer un ancien port décrit par les auteurs antiques Strabon et Pindare, là aussi où les contacts devaient être plus aisés, avec les centres culturels de la Crète toute proche. L’archéologue avait raison car il allait mettre au jour une cité d’importance ensevelie vers 1.500 avant J.C. par une éruption volcanique.