Plus de 10 % des femmes en âge d’avoir des enfants souffrent de cette maladie longtemps taboue. Médicaments et approches psychocorporelles peuvent aider à diminuer les souffrances.
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Par Joëlle Smets
Temps de lecture: 6 min
Elle est souvent ignorée par bien des femmes et méconnue de certains médecins. Pourtant, l’endométriose est une maladie aussi ancienne que fréquente puisque ses symptômes sont épinglés dès l’Antiquité et que pas moins de 10 % des femmes ayant entre 15 et 49 ans – 15 % même selon certains – sont touchées, surtout des jeunes et des adolescentes. Quelques centaines de millions de femmes dans le monde souffriraient ainsi en silence des conséquences de ce mal : règles très douloureuses, saignements abondants pendant les menstruations, des traces de sang hors de ces périodes, nausées, vomissements, diarrhées, brûlures au moment d’uriner, fatigue, adhérences de tissus, incapacité à rester debout ou porter un sac, douleurs au bas du ventre et pendant les rapports sexuels… Tant de problèmes bouleversent la vie quotidienne et peuvent engendrer des risques d’infertilité.
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