Cancer: il n’y a pas que le traitement qui compte
La façon dont on est entouré, chouchouté, écouté… a au moins autant d’importance que la prise en charge thérapeutique. Des personnes bienveillantes nous l’expliquent.
Valérie Van Wynendaele est infirmière coordinatrice en oncologie digestive à l’Hôpital Érasme. Sa voix douce et chaleureuse paraît faite pour expliquer et réconforter les patients qui viennent d’encaisser la nouvelle. Parce qu’apprendre que l’on a un cancer n’est pas anodin. Certains médecins n’ont pas la manière, beaucoup n’ont simplement pas le temps d’accompagner leur patient au-delà du quart d’heure de consultation prévu par l’hôpital. Mais ils savent aussi que, assise un peu en retrait, l’infirmière coordinatrice ne perd pas une miette des propos de l’oncologue…