La croisière ne s’amuse plus

Flash-back : en 2020, plusieurs bateaux de croisière frappés par l’épidémie de Covid-19 errent au large, interdits d’accoster au Japon, dans les Antilles ou au large de la Floride. Les images montrent des passagers en déroute confinés dans leur cabine qui craignent pour leur vie tandis que le nombre de malades augmente, y compris parmi le personnel de bord. On cache parfois la vérité. L’attente se prolonge. Les équipages sont à la merci du bon vouloir des autorités portuaires, sensibles ou pas à la détresse humanitaire.

Cette situation cauchemardesque, les passagers d’un tour du monde sur le MSC Magnifica la vivent de plein fouet. Le bateau fait route vers la mythique île de Pâques et ses statues légendaires, avant de poursuivre vers Pitcairn et d’arriver à Tahiti, la « cerise sur le bateau » de cette magnifique croisière qui, pour beaucoup, se profile comme le rêve d’une vie. À Sydney, on bouleverse la feuille de route. Le paquebot se transforme en prison flottante, de haut luxe certes, mais très loin du programme prévu.