András Pándy, le diable en personne
Le pasteur laisse un souvenir amer à Bruxelles, lui qui a assassiné six membres de sa famille avec la complicité de sa fille, dans les années 80.
Agnes, à peine 30 ans, a tiré sur sa mère à bout portant. Une balle dans la tête. Quelques minutes auparavant, elle tuait son jeune frère. Ces méfaits accomplis, elle est descendue avec son père dans la cave de la maison familiale située en bordure du canal, dans un quartier du centre-ville de Bruxelles surnommé « le coin du diable », il n’y a pas de hasard. Une table à découper au milieu de la pièce, comme à la boucherie. De la sciure de bois répandu sur le sol, du sang qui gicle. La tête est séparée du corps, suivent les bras et les jambes. Ces bouts arrachés sont plongés dans deux grandes poubelles remplies de Cleanest, un puissant produit qui sert d’ordinaire à déboucher les toilettes. Aujourd’hui retiré de la vente, cet acide réduisait les ossements et la chair à l’état de bouillie, permettant au machiavélique binôme, après quelques jours de macération, de répandre la solution obtenue dans les caniveaux bruxellois.