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Mémoire: au temps où les enfants savaient écrire

Il y a cent ans, les élèves de la petite école de Stoumont déposaient de merveilleuses rédactions sur le bureau de leur instituteur. Le fils de celui-ci, Paul Natalis, les a exhumées.

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Journaliste Temps de lecture: 6 min

On peine à y croire et pourtant… Les rédactions, écrites entre 1922 et 1948, contenues dans « Le Parchemin des Ecoliers », paru aux éditions des Mémoires ardennaises, sont bien celles d’enfants âgés entre 8 et 14 ans. À l’époque, tous habitent à Stoumont, un petit village ardennais où le moindre événement qui se passe peut faire l’objet d’un beau texte à rendre au maître d’école. Issus du monde rural, les enfants qui assistent aux leçons d’Ernest Natalis – un instituteur féru de pédagogie qui deviendra professeur à l’université de Liège - parlent le patois à la maison. L’école est l’occasion pour eux de se familiariser, à partir de 7 ans, avec la langue française.

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