Accueil Soirmag Histoire

Minerva, la Rolls de Mortsel

Sacrées voitures (7).

Article réservé aux abonnés
Journaliste Temps de lecture: 3 min

Il fut une époque, presque centenaire il est vrai, où les diamants n’étaient pas les seuls joyaux qui faisaient la réputation d’Anvers sur la scène internationale. On y fabriquait aussi les Minerva, rivales de Rolls-Royce, Hispano-Suiza, Bugatti et Cadillac. L’histoire de la plus prestigieuse des marques automobiles belges débute à la fin du siècle d’avant, lorsqu’un ingénieur… hollandais installé chez nous, ouvre un commerce de motos… anglaises. Déjà la grande Europe ? Toujours est-il que Sylvain de Jong crée sa propre marque de vélos dans la Métropole, sous le nom de Mercury, qu’il abandonne pour Minerva, grande déesse romaine et casquée. Il se lance ensuite dans la fabrication de moteurs, et sa première voiture, une mini à deux places, est vendue sous le nom de « Minervette ». Sans rire. On est en 1904 et l’affaire prend de l’ampleur avec des modèles de plus en plus réputés, grâce à une licence pour l’usinage de moteurs Knight sans soupape, d’une souplesse et d’une fiabilité hors norme.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

J'en profite

Aussi en Histoire

Voir plus d'articles

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs