Une jeune multimillionnaire réclame que son héritage soit taxé à 90% (vidéo)
La jeune femme austro-allemande recevra prochainement un très grand héritage de sa grand-mère fortunée. Elle souhaite que cet héritage « injuste » soit redistribué.
Certains tentent tout pour ne pas se faire taxer, ce n’est pas le cas de Marlène Engelhorn, une jeune austro-allemande de 30 ans. Cette dernière deviendra prochainement multimillionnaire grâce à l’héritage reçu de sa grand-mère. Mais dans un entretien pour le New York Times, Marlène Engelhorn milite pour que sa richesse soit taxée.
Dans une vidéo, elle commence par préciser sa situation : « Je ne sais toujours pas de combien exactement, on n’a pas encore lu le testament, mais probablement des dizaines de millions d’euros ». Elle devrait hériter de Traudl Engelhorn-Vechiatto, qui a bénéficié de la fortune du clan de Friedrich Engelhorn. Selon Forbes, la compagnie pétrochimique BASF, fondée en 1865, aurait laissé à Traudl Engelhorn-Vechiatto, une fortune de 4,2 milliards de dollars.
Marlène Engelhorn estime que cet héritage est « injuste » et que l’état devrait lui en prélever 90 %. « Je n’ai jamais travaillé pour cela », explique-t-elle, « Il est injuste qu’un être humain soit ultra-riche, qu’il ne paye pas d’impôt et qu’il puisse profiter de sa fortune pour influencer le débat politique sur le sujet ».
Une fiscalité différente en Autriche
Cette position de la jeune femme s’explique par le fait qu’en Autriche, il n’existe pas de droits de succession. Elle ajoute encore : « Dans un monde idéal, je serais lourdement taxée. Les millionnaires ne devraient pas être autorisés à déterminer s’ils contribuent équitablement ou non aux sociétés dans lesquelles ils vivent et sans lesquelles ils n’auraient jamais pu devenir millionnaires. La justice sociale est dans l’intérêt de tous. L’impôt sur la fortune est le moins que nous puissions faire. Imposez-nous ! »
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Marlène Engelhorn se souvient avoir compris sa différence en fréquentant l’école publique et parlant d’une « société parallèle des riches ». À 30 ans, elle souhaite travailler dans une maison d’édition.
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