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En cas d’accident nucléaire, pas d’iode à tort et à travers

En cas d’accident nucléaire, la prise de cet oligo-élément n’est pas indiquée d’emblée aux plus de 40 ans.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Il y en a qui ont déjà prévu le coup et sont allés chercher à la pharmacie la dose d’iode dont ils ont entendu dire qu’elle était indispensable en cas d’accident nucléaire. Le Dr Maxime Herchuelz, spécialiste en médecine nucléaire (groupe hospitalier Jolimont), nous a expliqué pourquoi ce n’est pas nécessairement une bonne idée : « L’iode est un oligo-élément indispensable au bon fonctionnement de la glande thyroïde. Les hormones que celle-ci produit stimulent en effet notre métabolisme et régulent plusieurs fonctions du corps, notamment la croissance (dont celle du fœtus) et le développement du cerveau, mais aussi la reproduction, le sommeil, la faim… La thyroïde, située à la base du cou – à ne pas confondre avec le cartilage de la pomme d’Adam qui, lui, se situe au niveau de la trachée – a donc besoin d’iode pour fonctionner. » Malgré le fait qu’on en trouve naturellement dans l’alimentation, beaucoup de gens présentent encore des carences en iode.

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