Accueil Actu Soirmag

«Mon cœur est encore en Ukraine»

Des dizaines de milliers d’exilés ont trouvé refuge sur le sol belge. Nous avons rencontré trois jeunes femmes déracinées qui ont fui la guerre et qui tentent de se construire une vie.

Article réservé aux abonnés
Journaliste au Soirmag Temps de lecture: 6 min

Irina, nous l’avions rencontrée en mars dernier. La guerre venait d’éclater, et voilà qu’elle devait fuir son pays, une valise et son fils de 5 ans sous le bras. Elle était arrivée en Belgique pour y rejoindre son mari, déjà à la recherche d’un travail en Europe de l’Ouest. La famille avait atterri à Bruxelles, dans l’école de musique de Nataliya Chepurenko. Cette bénévole ukrainienne installée chez nous de longue date a aidé plus de 500 réfugiés à trouver une famille d’accueil, avant que l’État ne chapeaute le sort de ces exilés. Quand elle nous avait raconté son histoire, Irina ne pouvait s’empêcher de pleurer : « L’Ukraine ne sortira jamais de cette guerre et mon cœur saigne. Mes parents, mon frère et ma grand-mère sont au pays. Ils restent car ils ne savent pas où aller. »

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

J'en profite

Aussi en Société

Voir plus d'articles

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs