Un tamarin-lion à tête dorée naît au zoo de Planckendael

Heureuse nouvelle pour le zoo de Planckendael ! Un tamarin-lion à tête dorée y est né le premier mai dernier.

Le tamarin-lion à tête dorée, qu’on appelle aussi « Singe-lion doré » est une espèce de primate à la fourrure dorée, orangée, rougeâtre ou chamois. Il appartient à la famille des Callitrichidae, c’est-à-dire la même famille que le ouistiti.

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Si ce petit singe, à peine plus gros qu’un écureuil, ne vous dit rien, sa naissance est pourtant nécessaire, puisque cette espèce de primate est en danger d’extinction.

Au parc de Planckendael (province d’Anvers), ce petit tamarin-lion est en fait le troisième d’une famille, puisque sa mère, Matty, a déjà donné naisance à des jumeaux l’an dernier : Xanto et Wanti. « L'arrivée de ce nouveau petit nous comble de joie ! Même s'il n'y a qu'un seul bébé, il ne s'ennuiera pas. Maman Matty est une mère expérimentée, c'est déjà sa deuxième portée. Elle laisse bien téter le jeune. Son frère Xanto et sa sœur Wanti prendront bien soin du nouveau venu dans la famille. Le père Pablo est un véritable papa poule. Il surveille de près sa progéniture », se réjouit le soigneur Daan.

Le parc animalier ignore pour l’instant s'il s'agit d'une femelle ou d’un mâle. « Nous ne pourrons voir le sexe que lorsque le petit animal se sera détaché de sa maman. Cela va prendre encore un peu de temps, car il préfère pour l'instant rester le plus près possible de sa maman. Une chose qui est certaine, c'est la première lettre de son nom. Il commencera par la lettre Y, comme tous les animaux nés en 2023 dans notre parc animalier », détaille Daan.

D’après nos confrères français « Brut », le tamarin-lion doré vit dans une seule partie du globe : les forêts de l’État de Rio de Janeiro (Brésil). À travers les siècles, ces forêts subissent les ravages de l'activité humaine : exploitation forestière, agriculture intensive, expansion urbaine... Le singe-lion doré a donc progressivement vu son habitant disparaître.

En plus de la déforestation de son lieu de vie, cette espèce de primate est victime des chasseurs. Elle a longtemps été capturée pour devenir un animal de compagnie, si bien que dans les années 70, la population était descendue en-dessous des 200 individus.

Parmi d’autres organisations et parcs zoologiques à travers le monde, les zoos d’Anvers et de Planckendael participent à un programme visant à maintenir une réserve de population de cette espèce.

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