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Histoire de l’art: ceci n’est pas une simple pipe

Le surréalisme fête ses 100 ans en 2024. Il a ouvert les portes du rêve et de l’inconscient. Les Belges y ont pris leur part.

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Journaliste Temps de lecture: 5 min

Il a repoussé les limites de l’imagination. Il a révolutionné les arts, nos modes d’expression et nos courants de pensée. Il nous a intrigués et séduits. Il n’avait rien de commun avec la peinture « autorisée », rien de connu ni d’évident. Avec lui, soudain, on accédait à de nouvelles dimensions. En faisant table rase du classicisme, le surréalisme a en fait ouvert notre esprit à une surprenante exploration. Place à l’événement : il fête ses cent ans. Il naît sous la plume du Français André Breton qui, le premier, publie un manifeste retenu comme le point de départ de ce courant révolutionnaire qui embrasse tous les arts : peinture, poésie, littérature, photo, cinéma. Son credo ? Exprimer la puissance du rêve ! Il va connaître son âge d’or jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, mais il ne va jamais s’éteindre. Issu du mouvement Dada, il va s’épanouir sur la toile et dans les mots, mais plus encore dans nos têtes, quand il nous invite à regarder par-delà les réalités. Il envisage d’autres mondes.

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