Les 21 références à des chansons de Johnny placées par Macron dans son hommage au rockeur

Saurez-vous les identifier ?

Par la rédaction

Publié le 6/12/2017 à 13:56 Temps de lecture: 4 min

Emmanuel Macron est un fin connaisseur du rockeur. Vers deux heures du matin, ce mercredi 6 décembre, le président français a appris la mort de Johnny Hallyday. Une heure plus tard, il avait rédigé son hommage au chanteur. Il y saluait un artiste « au lyrisme brut et sensible », qui « appartient aujourd’hui pleinement à l’histoire de la chanson française ».

Mais pour prouver qu’il connaît le répertoire de Johnny Hallyday sur le bout des doigts, le président de la République a glissé, dans son texte, de nombreuses références – parfois subtiles et parfois claires – à des chansons de Johnny Hallyday ou à tout le moins interprétées par lui. L’idée vient de L’Obs qui, après un minutieux décompte, a établi une liste de 21 chansons. Et vous, êtes-vous capable de toutes les identifier ?

Voici le communiqué de presse de l’Élysée. Les réponses suivent, plus bas.

HOMMAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

« On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday.

Celui qui se disait fils de personne, né à Paris, un soir de juin 1943, s’appelait Jean-Philippe Smet et fut rapidement mieux connu sous le nom de Johnny. La rock’n’roll attitude qu’il importa des Etats-Unis fit de lui l’idole des jeunes dans les années 60, et une figure de la génération yé-yé. Lorsque passa le bon temps du rock’n’roll, le public aurait pu l’abandonner. Il n’en fut rien. Une autre vie pour lui commença. Celle d’un artiste puisant dans la musique qu’il aimait, qui venait du blues, du rock, de ces États-Unis rêvés. Celle d’un homme resté l’enfant qui faisait le rêve tout bleu de Nashville. Il tirait de cela une sincérité et une authenticité qui maintinrent vivant le feu qu’il avait allumé dans le cœur du public. Depuis plus de 50 ans, il était une icône vivante.

Il était le bad boy qui chantait l’amour, le rocker sentimental qui défiait Gabrielle ou Sarah, le cœur tendre allant de conquêtes en déchirures. Nous avons souffert et aimé avec lui.

À travers les générations, il s’est gravé dans la vie des Français. Il les a conquis par une générosité dont témoignaient ses concerts : tantôt gigantesques tantôt intimes, tantôt dans des lieux démesurés, tantôt dans des salles modestes. Il chantait avec la même passion à Las Vegas et au Stade de France qu’à Épinal, Rodez ou Bar-le-Duc. Il n’a jamais vieilli parce qu’il n’a jamais triché. Parce qu’il est resté simple et amoureux de la vie. Et parce qu’il savait que le secret pour ne pas vieillir est d’avoir plusieurs vies.

Jusqu’au bout, libre dans sa tête, il aura été cette présence familière, cette voix tant de fois imitée, cette personnalité osant vivre pour le meilleur, et communiquant une énergie fraternelle à ce public qui en retour lui criait : ‘Que je t’aime’. Ce public aujourd’hui est en larmes, et tout le pays est en deuil.

Tout au long de sa carrière, il sut s’entourer des meilleurs – musiciens, compositeurs, paroliers –, les associant pleinement à ses succès et partageant souvent la scène avec un sens profond de l’amitié, qu’il s’agisse de plus jeunes que lui ou de ses immédiats contemporains comme récemment Eddy Mitchell et Jacques Dutronc. Il s’honorait parfois aussi de la présence à ses côtés de quelques-unes de ses idoles, comme Lionel Richie.

De Johnny Hallyday nous n’oublierons ni le nom, ni la gueule, ni la voix, ni surtout les interprétations, qui, avec ce lyrisme brut et sensible, appartiennent aujourd’hui pleinement à l’histoire de la chanson française. Il a fait entrer une part d’Amérique dans notre Panthéon national.

Le président de la République et son épouse présentent à Laeticia Hallyday, à ses filles Joy, Jade et Laura, à son fils David, à ses musiciens, à son équipe, à ses amis, à ses fans, leurs sincères condoléances. »