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Omar Sy appelle à un «#MeToo des keufs» pour dénoncer les violences policières

L’acteur s’est de nouveau exprimé dans le « Nouvel Observateur » à propos des violences policières, une semaine après y avoir lancé une pétition pour les dénoncer. Il espère que la parole des policiers témoins des actes racistes de leurs collègues va pouvoir se libérer.

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Serait-on sur le point de voir émerger un hashtag #Balancetonkeuf d’ici peu ? En tout cas, l’idée est dans l’air. Omar Sy vient ainsi de jeter un nouveau pavé dans la marre lors de sa nouvelle interview au « Nouvel Observateur » ce 10 juin. Il s’y réjouit de voir que « la parole se libère enfin » à propos des violences policières et renouvelle son appel à en finir avec les discriminations raciales.

« Ce que nous dénonçons ne relève donc pas du fantasme »

Dans l’entretien d’hier, Omar Sy se dit d’emblée content de voir l’emballement autour de sa pétition contre les violences policières. Aujourd’hui, près de 180.000 personnes l’ont signées et ce chiffre augmente encore pour se rapprocher du cap des 200.000. « [Ces réactions] me font chaud au cœur », confie ainsi l’acteur. « Elles sont effectivement nombreuses, il y a donc bien un sujet. Parlons-en », invite-il ensuite.

Omar Sy aborde ensuite le cas des réactions de policiers qu’il a reçues après la publication de sa pétition : « Je reçois beaucoup de messages de tous horizons, y compris venant de policiers, qui font dignement leur travail et se sentent salis par les violences commises par certains de leurs collègues. Ces gens se sont tus trop longtemps parce que la pression est trop forte. Que la parole se libère enfin, avec peut-être une espèce de « #Metoo des keufs », tant mieux… », dit-il.

L’acteur, plusieurs fois titré comme étant la personnalité préférée des Français, est aussi revenu sur la révélation d’un groupe Facebook où des policiers ne cessaient de multiplier les discours racistes : « Ce que nous dénonçons ne relève donc pas du fantasme. On n’invente pas des monstres : la peur existe. Je suis pour le débat et l’échange, mais je ne comprends pas qu’on remette en question le ressenti des gens. Pour moi, la justice, ça commence par là. Il faut entendre la peur ».

Depuis son appel de la semaine dernière, où il réagissait à la mort de George Floyd et interpellait sur l’existence de cas similaires en France, le gouvernement français a promis de réagir en la matière.

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