Gare aux pâtes qui empoisonnent
La présence de bactéries pathogènes dans l’alimentation peut avoir de lourdes conséquences.
Le mois dernier, aux États-Unis, un jeune homme de 19 ans a dû être amputé des jambes et des doigts quelques heures après avoir mangé les restes d’un plat composé de nouilles, de riz et de poulet qu’il avait laissé refroidir à température ambiante. Victime d’une bactérie pathogène – le Bacillus cereus – retrouvée dans les pâtes, le pauvre garçon a fait une septicémie fulgurante. « Le Bacillus cereus se retrouve dans l’environnement, essentiellement dans le sol et sa transmission est principalement alimentaire, nous explique Jean-Sébastien Walhin, porte-parole de l’Afsca (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire). Elle a la particularité de se multiplier en libérant des spores et des toxines dangereuses dans l’organisme. » Le Bacillus cereus figure parmi les bactéries les plus surveillées par l’Afsca lors de ses contrôles dans les restaurants, les supermarchés et chez les traiteurs.