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La Tatra, cet «objet roulant non identifié»

Sacrées voitures (4).

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Au cœur des années 30, alors que gronde la menace nazie à ses portes, la Tchécoslovaquie semble vivre dans une autarcie insouciante, soutenue par une activité industrielle florissante, dont l’un des plus beaux fleurons s’appelle Tatra, constructeur automobile sis à Koprivnice, petite ville de l’est dans l’actuelle Tchéquie. Lancée en 1897, la première voiture estampillée Nesseldorf – la bourgade ne quitte l’Empire austro-hongrois qu’au lendemain de la Grande Guerre – ouvre la voie à des modèles dont la qualité de fabrication est d’entrée de jeu exemplaire. Sous l’impulsion de son boss emblématique Hans Ledwinka, Tatra produit en 1934 un modèle révolutionnaire portant le numéro 77, première voiture d’une série de berlines de grand luxe à moteur arrière qui ne s’éteindra qu’en 1998. Avec le concours du designer viennois Paul Jaray, ex de chez Zeppelin, le prototype de la Tatra 77 est mis au point dans le plus grand secret et devient la star du Salon de l’auto parisien, par sa ligne aérodynamique et ses performances !

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