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Koh-Lanta: l’avocat du candidat soupçonné d’agression sexuelle dézingue la production de l’émission (vidéos)

Me Jérémie Assous était sur Europe 1 ce mercredi 16 mai, dans la matinée. Il est revenu sur l’affaire Koh-Lanta et insiste sur deux points : le rôle joué par la production ainsi que le témoignage de Candide Renard «  qui ne résiste pas  » à celui de son client.

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La planète Koh-Lanta est secouée d’un violent séisme. Les réactions s’enchaînent. Après celle de Denis Brogniart ce mardi 15 mai, c’est au tour de l’avocat d’Eddy Guyot, le candidat soupçonné d’avoir agressé sexuellement Candide Renard lors du tournage de l’émission d’aventure de TF1, de réagir. Sur Europe 1 cette fois. Me Jérémie Assous n’y va pas de main morte et critique vertement la production de l’émission.

« La production est la principale responsable », balance celui qui estime que l’arrêt du tournage décidé par Adventure Line Productions (ALP) est « irresponsable » et « disproportionné ». « C’est une très très mauvaise décision, prise dans la précipitation. (…) Cela confère une espèce de véracité aux accusations », déplore-t-il au micro de Philippe Vandel. « Ils se rendent compte qu’ils ont fait une énorme erreur, donc ils judiciarisent au maximum l’affaire », poursuit-il.

Cinq témoins, une version ?

Dans cette interview accordée à Europe 1 ce mercredi 16 mai, on apprend par ailleurs que les faits présumés auraient eu lieu le 4 ou le 5 mai. L’information a été rendue publique une semaine plus tard : le 11 mai grâce à un communiqué publié par ALP. Trop tard pour Me Assous qui en « veut beaucoup à la production (…). [Elle] a mis du temps à rendre publique cette affaire ».

L’avocat d’Eddy Guyot est ensuite revenu sur le fond de l’affaire, précisant qu’« aucun des témoins n’a confirmé la version » de Candide Renard, la fille de l’entraîneur de football Hervé Renard qui accuse son client d’agression sexuelle. « Pourquoi la production n’a-t-elle pas précisé aux policiers qu’il y avait cinq personnes qui mettaient hors de cause Eddy ? Pourquoi n’ont-ils pas été précis  ? », s’interroge Jérémie Assous dans l’émission Village Médias.

Confrontation des versions annulée

« Il faut être précis. Vous pouvez dire qu’il est accusé d’avoir tenté d’embrasser quelqu’un. Mais vous dites ‘agression sexuelle’ et ensuite ‘on a arrêté le tournage’. Immédiatement on pense à la qualification la plus grave, qui est le viol ou tentative de viol. On est très très loin [de cette qualification]… », insiste l’avocat.

D’autant que pour l’avocat d’Eddy Guyot, les deux versions ne coïncident pas. Selon lui, Candide Renard aurait par ailleurs refusé d’être confrontée à son client qui était en garde à vue ce lundi 14 mai  : « Si on confronte les deux versions, [celle de Candide Renard] ne résiste pas à celle d’Eddy. Les policiers ont convoqué Candide pour confronter les deux versions, elle n’est pas venue. Il n’y avait donc plus aucune raison de garder Eddy ».

« Le match ne fait que commencer », notait Hervé Renard sur son compte Twitter. Et le spécialiste du ballon rond avait probablement raison.

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