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Delhaize: le dessous des cartes

L’édito de Benoît Franchimont.

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Rédacteur en chef Temps de lecture: 2 min

Le bras de fer entre la direction du groupe Delhaize et ses travailleurs continue. Une centaine de magasins étaient toujours fermés le samedi 25 mars. Le centre de distribution de Zellik n’est resté ouvert qu’à coup de menaces judiciaires brandies par la direction. La tension va perdurer cette semaine, avec plusieurs réunions prévues. Le risque de contagion à d’autres enseignes est bien réel. Un préavis de grève pour l’ensemble du secteur a été déposé par les syndicats chrétien et libéral.

En cause, on le sait, la volonté de Delhaize (et d’autres groupes) de franchiser ses 128 derniers magasins encore intégrés, soit de confier la gestion de ceux-ci à des patrons indépendants, chargés de faire tourner la boutique, avec leurs modes de fonctionnement propres, bien moins favorables aux employés qu’aujourd’hui. À terme, les salaires seront moins élevés et les conditions de travail moins bonnes (les franchisés demandent plus de flexibilité, dans les tâches et les horaires, le week-end notamment).

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