«Sœurs d’armes», àla manière de «super-héroïnes»

Furtivement sorti sur les écrans d’outre-Quiévrain début octobre 2019, « Sœurs d’armes » a pu éviter les affres du Covid mais… pas les foudres d’une partie de la critique et de multiples organisations de tous bords. Une vaste polémique bien à l’image de son auteure Caroline Fourest. Un sacré numéro que cette native d’Aix-en-Provence, confrontée dès l’adolescence au divorce de ses parents et à un déménagement à Paris en l’absence du père dont elle rejette aussitôt le patronyme au profit de celui de sa mère, antiquaire de bonne bourgeoisie. Rebelle dans l’âme, elle découvre son homosexualité et devient dès lors une militante pour les droits de toutes les minorités. Féministe avant tout, elle fait de « tous les intégrismes religieux » sa cible privilégiée, sans distinction. Chroniqueuse dans tous les médias, elle est aussi la coauteure de nombreux ouvrages, dont la plupart avec sa complice Fiammetta Venner, le tandem s’attaquant aussi à l’extrême droite en général et à Marine Le Pen en particulier.