Éric Dupond-Moretti en sept points
Le garde des sceaux français se retrouve devant la Cour de Justice de la République pour « prise illégale d’intérêts ». Le verdict, lourd de conséquences, doit être rendu le 29 novembre.
1. Procès pour l’Histoire
Pour la première fois, un ministre français en exercice comparaissait devant la CJR. « Ce procès est une infamie », a souligné Éric Dupond-Moretti face au juge. L’avocat de 62 ans, membre du gouvernement Macron depuis 2020, est soupçonné de « prise illégale d’intérêts ». L’accusation a requis une peine d’un an de prison avec sursis. Il lui est reproché d’avoir ouvert, en tant que ministre, des enquêtes administratives visant quatre magistrats qu’il avait critiqués quand il était avocat. « Il ne s’est pas vengé », s’est insurgé son conseil. Le verdict sera rendu le 29 novembre.