Accueil À table

Le ratafia: une liqueur à toutes les sauces

L’histoire à table de la semaine.

Article réservé aux abonnés
Journaliste Temps de lecture: 3 min

Il est pour le moins compliqué de retrouver les véritables origines du ratafia, tant le mot a été galvaudé, conduisant à la conclusion qu’il désigne surtout une panacée alcoolisée à base de fruits. Cela dit, le remède en question est devenu, au fil du temps, une liqueur propre aux réjouissances, comme l’atteste l’origine de son nom. D’après le politicien italien du XIXe siècle Teramo Alessio de Berardinis, « ratafia » viendrait en effet de la locution latine « pax rata fiat » (« la paix est signée »), les mots que l’on prononçait à l’issue de la signature d’un accord de paix ou, dans la région des Abruzzes, après avoir signé un acte chez le notaire, pour exprimer que tout était terminé. Par la suite, les élucubrations ne manquèrent pas, offrant au mot ratafia tantôt une origine créole, tantôt arabe, française, indienne ou encore malaise… En France, c’est en 1692, dans le « Traité ou véritable manière de faire toutes sortes d’eaux et liqueurs à la mode d’Italie » d’Audiger que le mot serait apparu pour la première fois.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

J'en profite

Aussi en À table

Voir plus d'articles

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs