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Mariés ou cohabitants inégaux face au fisc

La fiscalité n’est pas encore uniforme et certaines situations familiales sont plus discriminantes que d’autres…

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Rédacteur en chef Temps de lecture: 3 min

C’est un fait établi : les travailleurs belges sont soumis à une très forte pression fiscale. À l’échelle des 38 pays de l’OCDE, il n’y a pas plus haut : la Belgique détient le record mondial de taxation ! Avec une triste palme pour les travailleurs célibataires (et les cohabitants de fait), dont l’État empoche plus de la moitié des revenus : 53 %. Mieux vaut être en famille… Le revenu d’un couple marié ou de cohabitants légaux, avec enfants, percevant deux salaires, n’est amputé « que » de 45,5 %.

Oublions ici les célibataires, décidément trop taxés !, pour nous intéresser aux personnes en couple et à la taxation qui les frappe. Au fil du temps, l’État tente de limiter les discriminations fiscales entre cohabitants légaux (ou couples mariés) et les cohabitants de fait, mais il reste des différences marquantes, comme le relève « Budget & Droits » au travers de trois situations.

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