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Amélie Nothomb : «Parmi mes souvenirs, beaucoup ne sont pas les miens»

L’auteure belge a confié ses croyances autour de l’Au-delà.

Temps de lecture: 2 min

« Frappe-toi le cœur », le 25ème roman d’Amélie Nothomb, est sorti en août aux éditions Albin-Michel.

L’occasion pour le quotidien « Le Parisien » d’organiser cette semaine une rencontre entre l’auteur belge et le journaliste Stéphane Allix, qui publie « Lorsque j’étais quelqu’un d’autre ». L’ouvrage raconte l’expérience de l’auteur lors d’une retraite en Amazonie quand un officier allemand lui est apparu. Après enquête, il découvre que ce soldat a vraiment existé et ce livre aborde des thèmes, comme celui de la réincarnation, qui parlent à Amélie Nothomb.

« Si l’on peut qualifier les êtres humains sur une échelle de 1 à 7 en termes de rationalité, disons que je suis au niveau 4. Je ne suis pas complètement ’perchée’, pourtant je laisse la porte ouverte au questionnement » déclare l’écrivaine aux multiples chapeaux.

Dans cet entretien, elle évoque également une expérience de transe hors du commun en Amazonie : « c’était en 2012, la plus incroyable expérience de ma vie, que j’ai voulu partager dans un texte. Mon éditeur a refusé le manuscrit en me disant : ’On te prend déjà pour une dingue, là, tu en apportes la preuve sur un plateau’ ».

Concernant la réincarnation et son approche de l’Au-delà, elle est à l’image de la talentueuse auteure : atypique.

« Ce qui me frappe, c’est que ceux qui y croient pensent toujours à la réincarnation d’un personnage magnifique, d’un être séduisant ou d’un génie. J’ai moi-même des réminiscences étranges. Parmi mes souvenirs, et Dieu sait s’ils sont nombreux, beaucoup ne sont pas les miens, notamment quand je passe à côté des poubelles : cela suscite des salivations, un état d’appétit étonnant. J’ai dû, un jour, me nourrir dans les poubelles… je devais être un clochard » s’imagine-t-elle. Comme quoi, rien n’est impossible !

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