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Gros malaise après la chronique de Nicole Ferroni sur France Inter (vidéo)

Les auditeurs de la matinale ont assisté en direct ce 1er novembre à une drôle de séquence.

Temps de lecture: 2 min

Comme tous les mercredis à l’antenne de France Inter, la chroniqueuse présente son billet d’humeur. Cette semaine, celui-ci était consacré à la place prise par le terrorisme dans les médias, suite à l’attentat qui a eu lieu à Manhattan mardi, et qui a bouleversé le programme de la matinale.

« Je suis cernée par le terrorisme, commence par expliquer la chroniqueuse, c’est-à-dire j’ai des cernes, dans le sens qu’il me fatigue  ». Elle poursuit : « À cause de lui, cette nuit a été pour moi aussi petite que mon désarroi a été grand parce que, alors que j’avais écrit ma chronique, et que comme la femme du torero je dormais sur mes deux oreilles, je reçois un petit SMS nocturne à 23h31 : ‘Nicole, désolé, vu les événements à New York, on est obligé de changer de programme’ ». La chroniqueuse reçoit la nouvelle liste d’invités, et est contrainte, au vu de l’actualité, donc réécrire sa chronique. « Le problème, effectivement, c’est qu’aucun invité ne résiste face au terrorisme, aucun thème de matinale ne résiste face au terrorisme, et aucun chroniqueur non plus  », regrette-t-elle. Qualifiant le terrorisme d’« invité envahissant  », elle précise : « Une fois que le terrorisme est là, il occupe le terrain sonore, devient maître du tempo et peu importe ce qui était prévu, c’est lui qui danse au milieu de l’info ».

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La réaction de Demorand

Irrité par sa chronique, Nicolas Demorand, présentateur de la matinale, réplique alors en plein direct : « Mais vous découvrez ma chère Nicole que le réel nous rattrape parfois  ». Une réaction suivie par un gros silence en studio. Visiblement désarçonnée, Nicole Ferroni ne trouve pas les mots. « Il vaut mieux ne pas en parler, si je comprends bien la morale de la chronique ? », surenchérit le présentateur.

« Je me faisais la réflexion de savoir quelle était la portée du fait d’en parler aussi souvent  », admets, très surprise, la chroniqueuse. Ce à quoi Nicolas Demorand lui répond très sèchement : « Aussi souvent malheureusement qu’il y a des attentats, mais on le fait en essayant de réfléchir aussi ».

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