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Julie Taton: «Le sexe, c’est un vrai boulot!»

Alors qu’elle présentera demain la 3e émission « Les Belges, l’amour et le sexe », l’animatrice de RTL-TVI se confie côté cœur, côté sexe.

Temps de lecture: 5 min

C’est de porno dont la belle Julie nous parlera demain ! Dans la troisième et dernière soirée événement « Les Belges, l’amour et le sexe », diffusée sur RTL-TVI et Bel-RTL, l’animatrice accompagnée du sexologue Pascal de Sutter nous parleront sans langue de bois de toutes les dimensions des films pornos et partiront à la rencontre des Belges pour connaître leurs opinions sur le sujet. Leur invité est cette fois Thomas Van Hamme qui va vivre l’expérience pour le moins surprenante de se retrouver au milieu du tournage d’un film porno…

Vous appréciez d’animer ces émissions centrées sur le sexe ?

J’apprécie ce qui est nouveau et différent et j’aime aussi surprendre. Et puis ce sujet – qui concerne tout le monde – est tellement vaste, riche et vivant. Ces émissions m’intéressent car elles nous apprennent des tas de choses. Lors de celles-ci, nous parlons de la sexualité sans vulgarité, ni grossièreté, comme si c’était un sujet aussi banal que la pluie et le beau temps.

Ces émissions diffusées en télé, radio et sur Facebook vous offrent-elles des surprises ?

Je suis surprise de la facilité avec laquelle les Belges parlent de ce sujet. Lors des émissions télé qui ont été tournées un peu partout en Belgique, cette aisance venait des personnes qui avaient accepté de participer et étaient au courant de la thématique mais aussi des hommes et des femmes qui avaient été filmés en caméra cachée. Tous ont accepté de passer dans l’émission alors qu’ils n’y étaient pas préparés. En radio, j’observe la même décontraction. Les gens se racontent et se confient aisément.

La sexualité est-elle importante pour vous ?

Bien sûr ! C’est le ciment du couple ! Et un vrai boulot ! Il faut entretenir, alimenter sa sexualité. Ce n’est pas toujours évident car avec le stress, nous pouvons avoir tendance à la négliger. Le sexe, c’est très important dans une relation à deux, il aide à la complicité, la détente, la communication.

Comment l’entretenez-vous avec votre époux ?

Nous essayons de partir sans les enfants mais je reconnais que c’est difficile pour moi car je suis très fusionnelle avec mon fils. Plus il grandit, plus je ressens une puissance d’amour incroyable. Mais nous nous efforçons de quitter la maison, les travaux, le ménage, les rangements et nous partons passer une nuit à l’hôtel dans une autre ville. Nous nous offrons des soirées au resto, des petits week-ends en amoureux ou nous partons faire la fête avec des amis.

La fidélité c’est important pour vous ?

Je crois à la fidélité, comme à l’infidélité d’ailleurs. Je veux dire par là qu’il est humain d’avoir envie de quelqu’un d’autre. Nous vivons dans une société de consommation et sommes poussés à toujours avoir besoin de nouveautés. Nous avons des pulsions et des envies de changement mais attention, ce n’est pas pour cela que je les accepte. Je crois en l’amour, l’union entre deux individus et la complicité.

Pensez-vous que la sexualité des hommes et des femmes soient différentes ?

Je le pensais mais finalement je crois que les hommes comme les femmes ont une sexualité similaire dans les grandes lignes. Je m’en suis rendu compte lors des émissions : une personne sur deux – homme comme femme, nous a dit attendre de la sexualité de la tendresse, de la complicité, de la communication. Pas mal d’hommes nous ont confié leurs besoins d’aimer et de partager. Maintenant il est vrai qu’il y a des différences entre les deux sexes et qu’il y a un côté plus mécanique dans la sexualité masculine.

Quel genre d’homme vous attire ?

J’ai longtemps été attirée par des hommes qui n’étaient pas disponibles et plus âgés que moi. Ce n’est pas pour rien que j’ai été dix ans avec Jean Michel Zecca qui est de 16 ans mon aîné. Sans doute était-ce pour moi une façon de retrouver un père. Mon papa est un homme très jeune, très foufou, et fanfaron. Il a un côté festif indéniable. À la maison, c’est ma mère qui était le parent sévère.

Quelle éducation sexuelle vous ont donnée vos parents ?

Ma famille ne considérait pas le sexe comme tabou. Elle en parlait ouvertement et sans problème. Cela ne veut pas dire que je confiais à mes parents les détails de ma vie amoureuse et intime.

Votre vie amoureuse a commencé tôt ?

Oh oui ! Je me souviens qu’à 8 ans j’étais très amoureuse de Pascal, qui avait 17 ans. Il était éducateur au mouvement de jeunesse du Patro et j’étais folle amoureuse de lui au point de lui écrire des poèmes. J’étais persuadée qu’il était l’homme de ma vie. À dix ans, j’ai été amoureuse de Christophe Dechavanne. À lui aussi j’ai écrit et j’ai reçu en retour une carte de dédicacée. Il incarnait l’homme idéal pour moi. J’ai eu mon premier petit ami à 13 ans.

Et vous êtes mariée depuis 2015.

Cela va faire trois ans ! J’ai rencontré Harold lors de vacances à la montagne. J’étais partie avec un groupe d’amis et j’ai vécu un coup de coeur et coup de foudre. Mais il était déjà en couple et marié. Nous nous sommes retrouvés par après. Je lui ai laissé le temps et ce fut encore plus beau....

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