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«Maintenant on agit»: un appel aux dons pour les femmes victimes de violences

Parmi les signataires de cet appel aux dons, on retrouve Julie Gayet, Vanessa Paradis, Leïla Slimani, Audrey Pulvar ou encore Diane Krueger. Au total, ce sont une centaine d’actrices et de personnalités qui unissent leur force. Un projet qui s’inspire du mouvement « Time’s Up » fondé par des actrices américaines après le scandale Weinstein.

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« Nous sommes inquiètes : mal accompagnées, les femmes sont vulnérables face à la justice. Il est temps d’agir. Ensemble, soutenons celles et ceux qui œuvrent concrètement pour qu’aucune n’ait plus jamais à dire #MeToo. Donnons », indique un appel aux dons lancé ce mardi 27 février par la Fondation des femmes et publié dans Libération, signé notamment par les actrices Vanessa Paradis, Julie Gayet, Anna Mouglalis, Adèle Haenel, Camélia Jordana ou Sandrine Bonnaire.

Baptisé #MaintenantOnAgit, ce mouvement auquel participent également l’écrivaine Leïla Slimani ou la réalisatrice Tonie Marshall a vocation à recueillir des fonds qui seront reversés à des associations proposant un accompagnement juridique aux femmes victimes de violences sexistes ou sexuelles. Ce mouvement est symbolisé par un ruban blanc, que les signataires veulent transformer en emblème de la cérémonie des César, présidée vendredi par Vanessa Paradis.

Objectif : un million d’euros

Pour Anne-Cécile Mailfert, la présidente de la Fondation des femmes qui s’est inspirée du fonds Time’s Up lancé en réponse au scandale Weinstein par près de 300 personnalités du cinéma américain, l’objectif est de « lever un million d’euros ». « ‘Maintenant on agit’, ça veut dire ‘Maintenant on donne’. Certaines associations sont débordées. Il y a urgence à comprendre que la lutte contre les violences faites aux femmes requiert des moyens », explique-t-elle à l’AFP.

Quatre associations ont été sélectionnées : le Collectif féministe contre le viol, l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), l’espace femmes Geneviève D., et Prendre le droit. Pour Anna Mouglalis, l’une des signataires, « il ne s’agit pas d’un effet de mode ». « La libération de la parole doit maintenant s’incarner dans des actes. Sinon, les femmes parleront dans le vent », déclare à l’AFP la comédienne, racontant avoir elle-même subi plusieurs agressions sexistes.

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Avec l’AFP

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