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Revoir sa fille, le seul souhait de Loana: «Chaque année, j’organisais pour elle une fête imaginaire»

Dans son autobiographie, l’ex-star de téléréalité se confie sur cet abandon. Elle ne désespère pas et espère bien revoir sa fille Mindy un jour ou l’autre.

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« Loft Story », c’était il y a 17 ans. Loana avait remporté cette émission de téléréalité. Avant d’enchaîner les défaites, les échecs : une descente aux enfers qu’elle raconte dans une autobiographie, « Si dure est la nuit, si tendre est la vie », dont le magazine « Elle » publie des extraits ce vendredi 2 mars.

« Une seule chose m’importe : mes doses »

Depuis 2001, elle a enchaîné les déboires : alcool, drogue, prise de poids et même tentatives de suicide. Mais depuis plusieurs mois, Loana Petrucciani semble avoir repris le contrôle sur sa vie. Elle apparaît même métamorphosée, physiquement, en couverture du magazine féminin. Une résurrection pour celle que « Elle » qualifie d’« héroïne d’un roman postmoderne ». Sur Instagram, Loana n’hésite d’ailleurs pas à faire part de sa joie : « Trop contente et tellement fière… Après toutes ces années, c’est que du bonheur à partager ».

Dans son livre, elle revient sur ses années noires qui l’ont vue passer de la dépression à l’addiction aux drogues. À ce propos, elle se souvient de cette sombre période où la cocaïne signifiait tout pour elle : « Une seule chose m’importe : mes doses ».

Un objectif : revoir sa fille

Loana aborde un autre sujet difficile : l’abandon de sa fille Mindy. Mais tout de suite, elle recadre : « Jamais je n’ai accouché sous X ». « En fait, après la naissance de ma fille, j’ai laissé mes coordonnées dans son dossier. Et celle-ci a donc toujours su qui était sa maman, comment la joindre, et n’a en rien été abandonnée au sens premier du terme ». À l’époque, ce drame familial avait fait les choux gras de la presse people. « Je l’ai confiée à la Ddass afin qu’elle soit adoptée. Mais cet égarement fut de courte durée. (…) Incapable de franchir le pas, j’ai annulé la procédure. Si ma fille a été placée en pouponnière, de mon côté je n’ai rien lâché. Mon projet était simple : dès que mes économies me le permettraient, je viendrais la récupérer et la sortir de cet établissement, même si, on me l’avait répété, ce ne serait pas facile ».

Maintenant qu’elle va mieux, Loana n’a plus qu’un seul souhait : renouer le contact avec Mindy, qui devrait aujourd’hui être âgée de 18 ou 19 ans. « Même si ma fille ne me donne pas de nouvelles, l’espoir en moi ne meurt pas. Quoi qu’il advienne, j’y croirai jusqu’à mon dernier souffle. Bien sûr, je n’imagine pas devenir soudainement une mère pour elle, mais quelqu’un qui compte, ce serait déjà si merveilleux. Revoir Mindy, juste une fois… »

« Chaque année, j’organisais pour elle une fête imaginaire et, revenue sur terre, me demandais qui avait la chance de la regarder souffler ses bougies, quels cadeaux lui avaient été offerts. Et si, ce jour-là, il lui arrivait parfois de penser un peu à moi ».

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