Une chasseuse américaine tue une girafe noire et provoque la colère (toute aussi noire) des réseaux sociaux
Tess Thompson Talley subit la foudre des internautes.
« Oui, je l’ai fait ! J’ai réussi », se vante Tess Thompson Talley sur son compte Instagram. Nous sommes en juin 2017 et la femme de 37 ans vient d’abattre une girafe noire, une espèce rare en voie de disparition. « Sur cette photo, vous voyez une girafe de 18 ans pesant 1.800 kilos, et j’ai reçu 900 kilos de viande dessus. Je n’ai jamais été aussi heureuse », légende-t-elle. Depuis, la photo a été effacée mais le site USA Today affirme que le mot sous la photo correspond.
Coutumière du fait
L’affaire remonte à un an. Mais elle ressurgit désormais à la surface grâce au site Africland Post qui a sorti le cliché des entrailles du web, le 16 juin dernier. « Une Américaine blanche sauvage, en partie néandertalienne, qui se rend en Afrique et abat une girafe noire très rare, grâce à la stupidité de l’Afrique du Sud », écrit le média en ligne. Depuis lors, c’est l’indignation sur les réseaux sociaux, d’autant que, comme l’indique le site australian news.com, la chasseuse n’en est pas à son coup d’essai.
Vague d’indignation
Tess Thompson Talley, qui a désormais supprimé tous ses comptes sur les réseaux sociaux, prenait un malin plaisir à afficher ses prises sur la toile. Ce vendredi 29 juin, Rémi Gaillard, le Français célèbre pour ses impostures filmées mais aussi connu comme un fervent défenseur de la cause animale, s’est indigné : « La forme la plus élevée de la vie n’est sûrement pas l’homme », a-t-il notamment écrit.
D’autres internautes ont suivi, comme l’épingle le Huffington Post. Des réactions éclatent partout dans le monde. Le hashtag #TessaThompsonTalley est notamment devenu viral sur Twitter, avec certaines réactions démesurées qui indiquent à quel point la chasse est un sujet sensible. Le Soir Mag a choisi de ne pas diffuser les commentaires les plus déplacés mais de livrer un panel représentatif de ce qui peut être trouvé sur la toile actuellement.
« Tuer des animaux pour le plaisir est le signe d’une sérieuse maladie mentale »
Pas d’excuses mais des explications
Toujours est-il que la chasseuse américaine a tenu à se défendre. Si elle a disparu du web, elle a par contre envoyé une lettre à Fox News, affirmant que la girafe, âgée de 18 ans, était alors trop vieille pour encore espérer se reproduire.
