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Les chroniqueurs de TPMP banalisent le viol conjugal en commentant la polémique Fun Radio (vidéos)

L’équipe réunie autour de Cyril Hanouna ce jeudi 25 octobre réagissait à la controverse dite de Fun Radio. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les avis des chroniqueurs de l’émission de C8 ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux. Le CSA a également indiqué avoir reçu une quarantaine de saisines.

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« Employer le mot ‘viol’ pour ça, c’est une honte pour les gens qui sont violés », lâche Mathieu Delormeau, l’un des principaux chroniqueurs de l’émission ‘Touche pas à mon poste’. C’est peut-être l’intitulé de la séquence de TPMP – « Le quart d’heure sans filtre » – qui joue un mauvais tour aux personnes qui débattent autour de la table animée par Cyril Hanouna. Toujours est-il que les différentes prises de parole de ce jeudi 25 octobre ont choqué de nombreux téléspectateurs. Les chroniqueurs de C8 revenaient sur la polémique créée par Fun Radio.

Gilles Verdez monte au créneau

Pour rappel, dans son émission du soir du 23 octobre, la radio proposait un sondage twitter : « Charlotte ne supporte pas que son mec lui fasse l’amour la nuit quand elle dort. Vous trouvez cela normal  ? » En clair, la libre antenne ‘Lovin’Fun’ demandait à ses auditeurs s’ils étaient pour ou contre le consentement sexuel. Si le cœur de cible de l’émission – plutôt typé adolescents – légitimait le viol conjugal ou non. Le sondage avait déjà fait bondir. Et forcément, TPMP a tenu à revenir sur cette controverse.

Sur le plateau, précisons d’emblée que tous les chroniqueurs ne partageaient pas l’avis de Mathieu Delormeau. Ainsi, Gilles Verdez s’est insurgé contre le sondage proposé par Fun Radio. Il a dénoncé « l’apologie du viol » proposé par la radio et s’est, pour cela, notamment attiré les foudres de Cyril Hanouna. Le Huffington Post en a fait une vidéo que nous vous proposons ici en dessous. Néanmoins, les propos de Mathieu Delormeau ont trouvé quelques échos autour de la table. Revue d’effectif.

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« C’est tout à fait mignon »

Ainsi, Géraldine Maillet a d’abord réagi aux propos de Marlène Schiappa. La secrétaire d’État à l’égalité Femmes-Hommes avait condamné le sondage proposé par Fun Radio. Visiblement, cela n’a pas plu à la chroniqueuse de TPMP : « Elle est en train de judiciariser les relations entre les hommes et les femmes. Il va y avoir un code civil du sexe, ça veut dire qu’on a le droit de faire l’amour entre 23 heures et minuit et à minuit cinq il y aura un procès-verbal ! Enfin ça devient n’importe quoi. On est en train de devenir fous ».

Géraldine Maillet continue de plus belle : « Mettre le mot ‘viol’, aujourd’hui, pour ce cas précis de Charlotte, ça n’a aucun sens, voilà. C’est presque dangereux pour tout le monde ». Même son de cloche pour Delphine Wespiser. L’ex-Miss France estime que « des choses qui se font quand l’une ou l’autre personne dort, c’est tout à fait mignon, tout à fait sympa ». Des propos qui peuvent choquer. D’ailleurs, LCI informe que le Conseil supérieur de l’audiovisuel français a été saisi par une quarantaine de personnes qui n’ont pas supporté les interventions des différents chroniqueurs de TPMP.

« Il y a des gens qui sont vraiment violés »

Les propos tenus dans TPMP ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux. Et, c’était ensuite au tour de Mathieu Delormeau, donc, de prendre la parole. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le chroniqueur n’y a pas été de main morte : « C’est agaçant parce que c’est des sujets graves. Il y a des gens qui sont vraiment violés. On sait ce que c’est un viol, à quel point ça peut être dangereux. 99 % des gens ont compris le sens de cette question qui est : réveiller sa copine qui a envie de dormir et qui n’a pas envie de faire l’amour pour lui proposer de faire l’amour. Ce n’est pas un viol en l’attachant, en la contraignant, ce n’est pas ça le sens de la question ». On doit donc faire partie des 1 % qui restent.

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