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Quand les éléphants de Pairi Daiza sauvent une congénère de l’Amsterdam Royal Zoo

Le zoo situé à Amsterdam a appelé Pairi Daiza en urgence.

Temps de lecture: 2 min

Nous sommes au ARTIS Amsterdam Royal Zoo, aux Pays-Bas. Le 8 novembre 2018, Sanuk, une jeune éléphante d’Asie de deux ans, présente tous les signes du virus virulent de l’herpès des éléphants : une langue anormalement rouge et des saignements. Le verdict est sans appel, l’éléphante est atteinte de ce virus présent sous forme latente chez tous les pachydermes.

Il faut faire vite. Dans 80 % des cas, la propagation très rapide de ce virus entraîne la mort de l’animal et il n’existe pas, actuellement, de vaccin permettant de prévenir la maladie.

Les soigneurs amstellodamois décident donc de contacter leurs confrères du parc Pairi Daiza afin de solliciter leur aide. C’est probablement ce qui sauvera l’animal. Les soigneurs belges ont envoyé les prélèvements sanguins de Sayang, Mala et Aye Chan May, trois des éléphants d’Asie dont s’occupe le parc Pairi Daiza. De ces prélèvements sanguins est extrait le plasma qui sera injecté dans le corps de Sanuk avec des anti-virus et des antibiotiques.

Petit miracle, après huit jours de traitement, l’éléphante se porte beaucoup mieux. Mais Pairi Daiza reste sur ses gardes : « Même après une guérison, une rechute reste toutefois possible ». En effet, le virus se développe chez les éléphants âgés de huit mois à huit ans.

Le parc Pairi Daiza possède le plus grand troupeau d’Europe et constitue également une banque de plasma pour d’autres parcs. La fondation de Pairi Daiza travaille d’ailleurs à la création d’un laboratoire dédié au diagnostic de l’herpès des éléphants.

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