Kesako: la modération en ligne
La tuerie de Christchurch a ravivé certaines interrogations sur ce qu’il se passe, en toute liberté, sur la toile.
La tuerie de Christchurch, en Nouvelle-Zélande (50 morts), a posé une nouvelle fois, et de manière aiguë, la question de ce que l’on appelle la « modération » sur internet et sur les réseaux sociaux. Vous le savez : le terroriste islamophobe, qui a attaqué deux mosquées, a filmé en direct l’entièreté du massacre (une vidéo de 17 minutes) qu’il s’est ensuite empressé de diffuser sur les réseaux sociaux, principalement Facebook et YouTube. Mises en cause (parce qu’il est évident et admis par tout le monde qu’on ne peut pas diffuser n’importe quoi sur internet), les deux plateformes ont pu établir comment la vidéo a proliféré. Au départ, c’est sur Facebook qu’elle a été publiée sous la forme d’un « direct ».