Accueil Culture

Festival de Cannes: petit accident de parcours sur le tapis rouge pour Virginie Efira (photos + vidéo)

L’actrice belge, avec toute l’équipe du film, venait présenter « Sibyl ». Le long-métrage de Justine Triet est en lice pour la Palme d’or.

Temps de lecture: 3 min

Elle a électrisé le tapis rouge de Cannes. Sublime dans sa robe noire, Virginie Efira attirait les objectifs des photographes. Les appareils crépitent à mesure que la Belge dompte le red carpet. Mais au final, c’est toujours le tapis rouge qui gagne. L’actrice, qui déambulait avec l’équipe du film « Sibyl » – Adèle Exarchopoulos ou Niels Schneider étaient de la partie –, s’est quelque peu pris les pieds dans le tapis, rencontrant un problème avec ses sandales surélevées.

Voir la vidéo sur mobile

Face au petit souci, Virginie Efira, pleine de naturel, a tout simplement décidé de s’asseoir sur le tapis rouge et de se faire aider de ses partenaires de jeu pour régler ce problème de lanières récalcitrantes. Niels Schneider, visiblement très amoureux, a posé genou à terre pour l’aider. Et même l’actrice Adèle Exarchopoulos a tenté, quelques secondes plus tard, de renouer ces lacets. Toujours est-il que le plus important, pour Virginie Efira ce vendredi 24 mai, c’était moins sa paire de chaussures que le film qu’elle présentait au grand monde du cinéma.

« Sibyl » : Virginie Efira perd pied en héroïne

Trois ans après « Victoria », Virginie Efira s’impose comme une nouvelle héroïne en crise dans l’univers de Justine Triet, avec « Sibyl », en lice pour la Palme d’or, un portrait de femme qui replonge dans un passé douloureux alors qu’elle croit reprendre sa vie en main. Présenté vendredi à Cannes et sorti en même temps en salles, le film est le dernier d’une sélection de haute volée, et aussi le quatrième (sur 21) réalisée par une femme, après ceux de Mati Diop, Jessica Hausner et Céline Sciamma.

Psychanalyste et mère de famille, Sibyl décide de renouer avec l’écriture qu’elle avait laissée de côté et de quitter la plupart de ses patients. Un geste qu’elle sera finalement incapable de mettre à exécution, quand débarque dans son cabinet, Margot, une jeune actrice en détresse incarnée par Adèle Exarchopoulous, découverte à Cannes en 2013 avec « La vie d’Adèle ». Enceinte d’un acteur (joué par Gaspard Ulliel), Margot sollicite Sibyl. Doit-elle garder l’enfant ? En parler à son amant, en couple avec la réalisatrice du film qu’ils tournent ? Le quitter ?

Autant de questions qui vont donner de la matière au roman de Sibyl avant de la faire basculer dans ses souvenirs et la faire outrepasser son rôle de thérapeute, en partant sur le lieu de tournage à Stromboli, s’improvisant coach. Peu à peu, Sybil perd pied, laissant de côté sa déontologie, ses enfants, son compagnon, replongeant presque malgré elle dans des trauma mal digérés. « Sybil va trop loin (…). Elle est emportée. L’écriture/le livre fait d’elle une machine qui se met en route et qui déraille. Elle vampirise Margot, mais pas seulement : elle vampirise tout ce qu’il y a autour d’elle… elle se vampirise elle-même », affirme Justine Triet dans les notes d’intention.

Notre sélection vidéo

Aussi en Cinéma

Voir plus d'articles

À la Une