Jean Dujardin: «Hollywood ne m’a rien apporté»
L’acteur français se plonge dans l’univers foutraque de Quentin Dupieux grâce au « Daim », comédie noire, loufoque et déjantée.
On vous savait amateurs de rôles « décalés », mais à ce point-là…
Cela faisait longtemps que j’avais envie de m’approcher de la folie, de carrément traverser les champs de la psychiatrie. Quand Quentin Dupieux m’a envoyé son scénario, j’ai dû accepter en 24 heures ! Je me retrouve dans plein de choses de ce film, dans certaines névroses… La fuite, aussi, c’est un fantasme masculin assez répandu, une expérience que l’on pourrait tous tenter. Faire un plein de bagnole, prendre la route et rouler 900 kilomètres, s’arrêter et voir ce qui se passe… C’est une expérience assez jouissive que le cinéma de Quentin m’a offerte. Les films, ce sont des terrains de jeu pour moi. Pareil pour la solitude de Georges, mon personnage dans « Le Daim » : les trucs de mecs seuls, qui se parlent à eux-mêmes, me font beaucoup rire. Alors là, George est tout seul et parle, mais avec… un blouson. Pourquoi pas, franchement ?