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Snowball, le cacatoès à huppe jaune, connaît maintenant 14 pas de danse (vidéo)

Un article scientifique paru le 8 juillet dernier indique que le talent du célèbre cacatoès est inné.

Temps de lecture: 2 min

La star des cacatoès à huppe jaune, Snowball, s’est à nouveau trémoussée dans une vidéo publiée sur YouTube ce lundi 8 juillet.

Dans la vidéo, on peut voir le célèbre oiseau exécuter pas moins de 14 pas de danse différents sur un morceau de métal. Il y a dix ans, les performances incroyables et très particulières que l’on avait pu observer dans une première vidéo de ce volatile avaient fait l’objet d’une première étude menée par Aniruddh Patel, chercheuse en psychologie, et publiée dans la très sérieuse revue Current Biology. À l’époque, la chercheuse affirmait que  : « les mouvements de l’oiseau se limitaient à des mouvements de tête et à un lever de patte, deux gestes généralement associés aux rituels de cour ». En effet, selon l’éthologue Thomas Grangeat, le cacatoès est monogame et a pour habitude de bouger sa tête pour stimuler ses congénères lors des parades nuptiales : « Sa parade nuptiale est très impressionnante. Il doit tout donner ! », assurait l’éthologue. Selon lui, les cacatoès donnent naturellement l’impression de danser.

Une évolution étonnante

Mais voilà, dix ans après cette première étude, il semblerait que Snowball se soit encore perfectionné. Pour en être sûr, les chercheurs ont diffusé des tubes des années 80 au volatile pendant 23 minutes avant de filmer le résultat : comme l’indique le 20 Minutes, une observation plan par plan a permis de dénombrer pas moins de 14 mouvements distincts ! L’un d’entre eux est particulièrement impressionnant, il s’agit du « headbanging » qui n’a rien à envier à celui qu’ont l’habitude de faire les artistes spécialisés dans le métal. « Il s’agit de mouvements complexes, dont la plupart ne font pas partie du comportement naturel des perroquets », explique Aniruddh Patel. « C’est la première fois qu’une autre espèce danse vraiment sur de la musique humaine, spontanément et sans entraînement, simplement sur la base de son propre développement et de ses interactions sociales avec les humains. », ajoute-t-elle.

« Ces oiseaux sont très sociaux, ils interagissent avec nous comme ils stimuleraient leurs congénères. Cette danse n’est qu’une impression de danse, elle est en fait le résultat d’une interaction avec l’environnement extérieur », maintient cependant Thomas Grangeat.

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