Quatre questions à Hugues Dayez, critique cinéma à la RTBF
Après un accident qui l’a tenu éloigné de Cannes et qui a nécessité une longue convalescence, il revient à l’antenne avec un plaisir non dissimulé, le trait toujours juste.
On vous a moins vu ces dernières semaines: pourquoi ?
Pour une raison fâcheuse : j’ai fait une chute dans l’escalier chez un ami ; j’ai raté une marche. Résultat, os de la cheville brisé, quadriceps au genou déchiré aux deux tiers, opération, immobilisation deux mois avec une attelle modulable chez moi, au 1er étage. Et bien sûr la couverture de Cannes foutue ! Mais je vais mieux. Je marche avec une béquille. Je slalome à Bruxelles entre les transports en commun, moi qui me déplace en général à vélo. Je vous en parle parce que vous me le demandez, alors que ma philosophie en la matière est plutôt britannique : « Never complain, never explain ». Ça me fait tout drôle, moi qui, en 33 ans à la RTBF, n’ai jamais été absent, sauf peut-être une semaine pour une grippe.
On vous a pourtant vu commenter le palmarès du Festival de Cannes !