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Anh-Dao Traxel, la fille adoptive de Jacques Chirac, a appris la mort de l’ancien président par la presse

Jacques et Bernadette Chirac avaient adopté la jeune réfugiée vietnamienne dans les années 70.

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Anh-Dao Traxel est la fille adoptive oubliée du couple Chirac. Jacques et Bernadette l’adoptent dans les années 70 alors qu’elle était une jeune réfugiée de 21 ans. Anh-Dao devient alors le troisième enfant de la famille, avec Laurence et Claude, les deux premières filles du couple.

Mais l’entente ne dure pas et Anh-Dao finit par s’éloigner des Chirac, ne s’estimant plus à sa place. Aujourd’hui âgée de 59 ans, elle affirme avoir appris la mort de son père adoptif par la presse : « Je garde l'image d'il y a 25 ans, quand je travaillais avec lui à la mairie de Paris. C'était le 23 juillet 1979 à l'aéroport de Roissy, quand il m'a accueillie. Ça fait 40 ans mais ça reste dans mon cœur », a-t-elle confié avec émotion au micro de RTL France.

Une élection fracassante

Selon Anh-Dao, les relations se sont effritées lorsque Jacques Chirac a été élu président de la République en 1995 : « Le soir de la victoire de 1995, le président m'a promis de m'emmener avec lui mais son entourage m'a ensuite fait comprendre qu'il n'était plus un chef de clan, mais le président des Français", a-t-elle annoncé au Parisien Magazine.

« Peut-être que ma famille de cœur avait honte de moi parce que j'étais femme de service dans un foyer pour retraités. J'étais considérée un membre de leur famille quand Bernadette et Claude avaient besoin de moi pour amadouer la communauté asiatique ou l'opinion publique », disait-elle en 2014. Bernadette Chirac aurait même été agacée par les coups de téléphone que la jeune femme qu’elle était à l’époque donnait à son père adoptif : « Qu'est-ce qu'elle veut encore au Président, la petite? », avait-elle affirmé.

En 2014 toujours, Anh-Dao Traxel affirmait cependant que l’amour de son père lui manquait. Selon ce qu’elle déclare à RTL France, Jacques Chirac était « un papa poule, très tendre avec ses trois filles, avec beaucoup d'humour. On perd un grand homme qui était simple, sincère, avec le cœur sur la main ».

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