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Sophie Fontanel: «L’écriture me permet de m’évader»

Histoire de l’été qui marqua à tout jamais la vie d’Annette Comte… et celle de l’auteure, Sophie Fontanel.

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Lors de son discours à l’occasion de la réception du prix Nobel de Littérature, Annette Comte se souvient de l’été de ses 10 ans, passé dans le Sud de la France avec sa famille. Elle raconte ses vacances de 1972 qui la marquèrent à tout jamais, car elles révélèrent l’étendue de son talent mal compris et jalousé…

Comme votre héroïne, l’envie d’écrire était-elle présente chez vous depuis votre enfance ?

Oui, en effet, même avant mes 10 ans en ce qui me concerne. Mais j’écrivais avec plus d’inconscience qu’Annette, je le faisais pour m’amuser, tout comme d’autres dessinent. J’ai vite compris qu’il était possible d’exprimer ce que l’on ressent à travers des moyens artistiques. Moi, j’avais choisi de composer des chansons. Alors oui, comme mon héroïne, l’envie d’écrire me vient de mon enfance, mais je n’ai pas été confrontée aux mêmes difficultés.

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