Les symboles nazis qui décoraient une maison en Flandre ont été retirés

Symboles nazis, drapeaux du IIIème Reich, étoiles jaunes, croix gammée, sigles SS et salut hitlérien, la maison de Georges Baeckstaens, ancien caporal dans l’armée belge, ne cachait rien des préférences de son propriétaire.

Depuis 2015, l’habitant de Keerbergen, dans le Brabant flamand, montrait, sans gêne, son admiration pour Adolf Hitler. La RTBF révèle que tous ces symboles ont, aujourd’hui, disparu. Selon la chaîne publique belge, il s’agirait d’une manière pour le propriétaire de montrer patte blanche alors qu’un procès s’ouvrira bientôt suite à la plainte d’un voisin.

La commune de Keerbergen ne pouvait rien faire contre l’affichage de ces symboles, puisqu’il s’agissait d’une propriété privée. Il aura fallu qu’un autre habitant de la commune porte plainte pour que le parquet de Louvain ouvre un dossier. Le début du procès est daté au 19 novembre prochain.

S’il a retiré tous les symboles accrochés à sa maison, l’opinion de Georges Baechstaens n’a pas changé et c’est, à présent, par la provocation et l’ambiguïté qu’il s’amuse. Le « HH » qu’il a laissé à la droite de sa porte d’entrée, ce n’est pas pour « Heil Hitler » mais pour « Heiling Hart », Sacré cœur. « C’est mon plan B », révèle-t-il à la RTBF. « C’est en signe de protestation comme je ne peux plus afficher mes symboles nazis. J’ai tout enlevé. Mais je veux toujours attirer l’attention et c’est une bonne façon. Je suppose que la justice ne pourra pas me sanctionner pour cela. Je crois en tout cas. Mais si on me dit que je dois aussi enlever cela… Les symboles de la Deuxième guerre mondiale ont pourtant bel et bien existé. Mais on ne veut pas que je les montre. On veut les glisser sous le tapis… » Confus et incohérent, Georges Boeckstaens poursuit : « Moi je veux juste prévenir les gens, dans un contexte d’attentats. Je veux dire : attention car demain nous pourrions avoir une autre guerre. Mais si le but est de tout cacher… »