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Une candidate accuse le comité Miss France de l’avoir évincée à cause de son poids

Candidate à l’élection de Miss Auvergne, elle n’a finalement pas été reprise par l’organisation présidée par Sylvie Tellier ;

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« On est très loin des diktats d’avant » ou encore « aujourd’hui, les mentalités changent ». Ce sont deux phrases prononcées il y a quelques mois par Amandine Billoux dans les colonnes de La Montagne, un quotidien régional qui œuvre du côté de l’Auvergne. La jeune femme de 24 ans venait alors de finir première dauphine à l’élection locale de Miss Volcans d’Auvergne le 25 mai dernier.

Fort logiquement, Amandine Billoux s’est donc portée candidate pour Miss Auvergne, porte d’entrée au prestigieux concours Miss France. 13 candidates étaient en lice avant l’élection officielle régionale du 18 octobre à Montluçon. Mais après une journée de préparation, la jeune femme a été évincée, prévenue par mail, comme le souffle Ouest France. Et Amandine Billoux n’en démord pas : selon elle, ce sont ses rondeurs qui lui ont porté préjudice.

« On m’a fait comprendre que je passerais pour un boudin »

Pour participer, il suffit de faire plus d’1m70 et de n’avoir ni tatouage ni piercing : « En ce qui me concerne, je fais 1m79 et je n’ai pas de tatouage. J’ai un piercing, mais d’autres filles ont été prises alors qu’elles en portaient un aussi. Si ce n’est pas à cause de mon poids, c’est pour quelles raisons ? », demande la principale intéressée. Le problème serait donc sa taille 42 : « On m’a fait comprendre que comparée aux autres filles, je passerais pour un boudin », évoque-t-elle auprès de nos confrères de France Bleu ce jeudi 3 octobre.

La déléguée départementale Haute Loire-Cantal de Miss France, Laïla Malhomme a quelque peu pris la défense de la jeune femme : « À Brioude, quand elle est élue 1ère Dauphine de Miss Volcans d’Auvergne le 25 mai dernier, elle pesait 8 kilos de plus. Les personnes qui ont voté pour elle l’ont vue en maillot de bain, en robe de soirée. Les spectateurs ne jugent pas son poids, mais ils jugent la personne qu’elle est ».

Mais rien n’y fera : Amandine Billoux ne participera pas à l’élection de Miss Auvergne. Et ce sans connaître les vraies raisons de son éviction. Car si une caractéristique correspond au comité Miss France sur le coup, c’est bien l’opacité : « Les candidates peuvent être éliminées sans recevoir d’explications ». « Le jury n’a pas à se justifier », a continué le délégué Centre Val de Loire et Auvergne pour Miss France. Affaire de délégués donc. Amandine Billoux, elle, retiendra sa phrase fétiche : « Toutes les femmes sont belles, la beauté n’est pas un chiffre ».

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