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Le sexe terrible de Satan

Le diable a un pénis immense et un comportement sexuel pervers que de nombreux textes anciens décrivent avec précision.

Journaliste Temps de lecture: 4 min

Les sorcières le savent qui copulent avec lui : le diable a un sexe puissant et effrayant, offrant des plaisirs aussi extrêmes que douloureux. Maints textes anciens le décrivent, précisant ses mensurations exceptionnelles et sa forme étrange.

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Ainsi au temps obscur de la chasse aux sorcières qui envoie des dizaines de milliers de femmes à la mort – si ce ne sont des centaines de milliers selon certains historiens - , le français Pierre de Lancre publie en 1610 « Tableau de l’inconstance des mauvais anges et démons » et y relate les confidences sexuelles de sorcières et sorciers de la région du Labourd en France, une province qui forme le Pays basque. Celles-ci, bien plus nombreuses que leurs homologues masculins - la « cupidité bestiale » des femmes étant alors une évidence - auraient confessé au juriste envoyé par le roi Henri IV combien le membre viril du démon a des mensurations exceptionnelles. Sous la torture, toutes soulignent l’importance de l’outil. Pour la jeune Jeannette d’Abadie, âgée de 16 ans, il ne mesurerait pas moins d’une aune, soit 1m 80 et s’entortillerait tel un serpent. Pour Marie d’Aspilcuette, 19 ans, il serait également imposant mais bien moins grand, une moitié d’aune, ce qui lui fait encore dans les 90 centimètres. Quant à Marguerite, fille de Sare âgée de 16 ans, elle compare sa taille à celle d’un bras...

Mais de telles mensurations correspondent sans doute aux fantasmes de Pierre de Lancre car un autre démonologue, Henry Boguet qui officie lui en Franche-Comté et publie en 1603 « Discours exécrable des Sorciers » – un ouvrage qui est réédité douze fois en 20 ans tant il est demandé -, explique que le sexe du diable a la taille d’un doigt et que le méchant peut copuler en prenant l’apparence d’un chat, d’un chien, d’un cochon et même d’une poule ....

En perpétuelle érection

Mais quelles que soient les divergences sur la taille de la verge satanique, toutes les femmes soulignent sa vigueur, sa dureté et l’endurance de celui qui en est pourvu. En perpétuelle érection, le diable peut copuler des heures durant. Pendant le sabbat, il peut s’offrir une dizaine de coïts et orgasmes avec la même sorcière avant d’en honorer d’autres. Toutes se soumettent aux appétits sexuels du diable alors qu’elles souffrent énormément. C’est que la verge démoniaque est non seulement grande (pour la plupart des femmes) mais aussi couverte d’écailles qui se resserrent au moment de la pénétration mais se redressent au moment où le sexe sort... C’est en tout cas ce qu’aurait expliqué à Pierre de Lancre, la jeune Jeanette d’Abadie. Marie d’Aspilcuette le dit piquant également mais n’évoque pas les écailles. Elle le décrit comme rouge et tordu. Pour d’autres sorcières, c’est le fait qu’il soit en fer et en corne de bouc qui les fait tant souffrir.

Sperme glacé

Mais aussi puissant que soit le coquin, il est infertile car sa semence est froide et incapable de donner la vie. Aucune sorcière ne revient jamais engrossée d’un des sabbats mais soumise et attachée par les accouplements, comme le serait toute bonne épouse de l’époque honorée par son mari. Comme le précise Henry Boguet dans son « Discours exécrable des sorciers » : « Satan les connaît toutes, parce qu’il sait que les femmes aiment le plaisir de la chair, afin que par un tel chatouillement, il les retienne en son obéissance, joint qu’il n’y a rien qui rende plus tributaire, et obligée une femme à l’homme, que lorsqu’il en abuse. »

Le diable copule pour soumettre et asservir et il baise fort, froidement et par tous les orifices. Le malin est sodomite ! Le même Pierre de Lancre précise qu’il prend« plus de plaisir en la sodomie, qu’en la volupté, plus réglée et naturelle». Il prétend néanmoins que le diable prend «les belles par devant, les laides par derrière ». En réalité, les démonologues prêtent au diable tous les comportements sexuels contraires à ceux qui sont considérés alors comme normaux. Le diable n’hésite pas à copuler avec des enfants et incite les sorciers et sorcières à avoir des relations sexuelles entre eux, même s’ils sont frères et sœurs, pères et filles, mères et fils. Le tabou de l’inceste n’existe pas lors des sabbats. Toutes les transgressions sont possibles.

Cette sexualité débridée et cette soumission souvent douloureuse offriraient des pouvoirs immenses : ceux de nuire aux biens, aux animaux, aux personnes. En particulier, le sexe satanique peut rendre les hommes impuissants et les femmes stériles.

Tortures et lentes agonies

De telles capacités valent bien évidemment des condamnations sévères à leurs auteures: les sorcières sont dénudées car les inquisiteurs cherchent sur leur corps la marque du diable et ils peuvent fouiller leurs parties intimes avec une aiguille. Elles sont torturées pour qu’elles avouent leurs crimes et finalement envoyées au bûcher. Mais pour qu’elles ne meurent pas trop vite asphyxiées par les fumées, elles sont souvent attachées à des échelles qui descendent progressivement dans les flammes par un système de poulie. Elles peuvent ainsi souffrir longuement pour le plus grand plaisir des spectateurs...

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