Le prince Charles cité dans une affaire d’œuvres d’art falsifiées
Un faussaire aurait vendu une toile soi-disant signée par Édouard Manet au prince Charles, qui l’a exposée dans une de ses propriétés.
Un contrefacteur du nom de Tony Tertro vient d’être arrêté aux États-Unis. D’après les informations du Daily Mail, l’homme aurait peint et vendu 17 faux tableaux à James Stunt, un businessman britannique endetté. Et ce dernier les expose depuis près de 10 ans, gratuitement, à la Dumfries House, la fondation privée du prince Charles, grand amateur de peinture.
Ces tableaux ont été vendus à James Stunt, ex-mari de Petra Ecclestone, pour des sommes allant jusqu’à 54 millions de dollars. Au total, les 17 œuvres ont rapporté 136 millions de dollars à leur « propriétaire » Tony Tretro.
Le prince Charles n’en savait rien
Le faussaire a évidemment affirmé que son acheteur était au courant des falsifications au moment où il les a achetées. « James savait que les tableaux étaient les miens », a-t-il déclaré à la police, toujours d’après le Daily Mail.
De son côté, le prince Charles n’était pas au courant de ce trafic, selon un porte-parole de sa fondation privée : « La maison Dumfries accepte des œuvres prêtées, de temps à autre, de particuliers ou d’organisations. Il est extrêmement regrettable que l’authenticité de ces peintures, qui ne sont plus exposées, semble aujourd’hui mise en doute ».
Bientôt le retour de « The Crown »
L’héritier du trône britannique est donc au cœur de l’attention médiatique en ce moment. D’autant plus que Netflix s’apprête à sortir la prochaine saison de « The Crown », cette série qui nous replonge dans l’histoire de la famille royale britannique. Et le prince Charles sera justement un des personnages principaux des nouveaux épisodes, qui s’intéressent à la période où il a rencontré Camilla Parker Bowles, sa femme actuelle, celle qui a semé la discorde dans le couple que Charles formait avec Lady Diana. Des souvenirs difficiles à revivre, même si la série reste une fiction (basée sur des événements réels).