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Confrontation: le dictateur et la star des lettres

Dans « Napoléon III et Victor Hugo. Le duel », Frédéric Mitterrand raconte la troublante relation d’amour- haine entre le président devenu empereur et l’immense écrivain français.

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Journaliste Temps de lecture: 6 min

« Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! » Ce mot tiré des « Châtiments » (1853) a traversé le temps et l’histoire. Il témoigne de la forte opposition de Victor Hugo envers Napoléon III devenu empereur des Français à la faveur d’un coup d’État. S’il ne devait rester qu’un opposant au dictateur, ce serait lui. L’écrivain qui avait l’oreille des rois se fait le porte-drapeau des républicains à l’aube du Second Empire. Ce qui provoque son bannissement et son exil pendant 19 ans, d’abord à Bruxelles (où il publie son violent pamphlet « Napoléon le petit »), avant Jersey et Guernesey. Il ne rentrera à Paris qu’en 1870, à la chute de l’empereur après la catastrophique défaite de Sedan au terme de la guerre franco-prussienne.

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